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Présentation
Après des études de sociologie, jai entrepris un doctorat qui proposait une analyse socio-historique de la psychanalyse française et de sa spécificité (radicalité) : j’analysais les fondements, les problèmes et les enjeux de la demande d’extraterritorialité des psychanalystes français, en m’intéressant au régime discursif, à l’imaginaire professionnel et à l'inscription sociale de la psychanalyse en France. Mon approche, comparative par la mise en perspective avec d’autres réalités nationales, articulait ainsi la sociologie des sciences – à laquelle j’étais d’abord formée par mon directeur de thèse Jean-Michel Berthelot et son collectif -, la sociologie des professions, la sociologie de la santé et de la santé mentale, pour l’étude d’un domaine peu étudié alors par les sciences sociales françaises (une sociologie du « monde psy »).
J’ai été recrutée comme maîtresse de conférences à l’Université Paris Descartes (actuelle Université de Paris) en 2007 et j'ai rejoint en 2011 le CERMES3 (Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société) dont les thématiques et activités sont en cohérence directe avec mes axes de recherche, qui poursuivent l’exploration des zones d’interface et de négociation entre l’arène de questions dites de santé mentale et l’arène des questions dites sociales.
En continuité avec mes travaux antérieurs sur la psychanalyse française, je poursuis une réflexion en sociologie de la santé mentale en interrogeant à la fois les normes, les processus de qualification et d’appropriations des troubles, les parcours sous diagnostic ou d’errance diagnostique du point de vue des personnes concernées et de leur entourage, les pratiques professionnelles, les configurations d'acteurs et d’institutions. Je m’intéresse en particulier à la façon dont les « troubles » sont vécus, exprimés et inscrits dans des parcours individuels et familiaux et à la façon dont la notion de souffrance psychique imprime la perception et le traitement des problèmes sociaux.
Ces réflexions se sont déclinées principalement sur deux grandes études collectives et internationales : une étude sur le retrait à domicile chez les jeune (Hikikomori) et une étude sur les enfants réputés agités.
Outre la poursuite de ces collaborations vers de nouveaux axes (la question du genre dans les troubles des enfants et des jeunes), je développe actuellement un nouveau projet de recherche sur l’éco-anxiété, le succès de cette qualification et ses usages sociaux.
Publications
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État des lieux, points communs et différences entre des jeunes adultes retirants sociaux en France et au Japon (Hikikomori)L'Évolution Psychiatrique, 2013, 78 (2), pp.249-266. ⟨10.1016/j.evopsy.2013.01.016⟩
Article dans une revue
hal-03479079v1
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Pathology seen in French "Hikikomori"Seishin shinkeigaku zasshi = Psychiatria et neurologia Japonica, 2012, 114 (10), pp.1173-1179
Article dans une revue
halshs-00845331v1
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Hikikomori. Une expérience de confinement2021, 978-2-8109-0900-1. ⟨10.3917/ehesp.vellu.2021.01⟩
Ouvrages
halshs-03081470v1
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Hikikomori, ces adolescents en retraitArmand Colin. 2014, Regards Psy, 2200291663
Ouvrages
hal-02180017v1
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EpilogueVellut, Natacha, Martin, Claude, Figueiredo, Cristina, Fansten, Maïa. Hikikomori, une expérience de confinement, Presses de l'EHESP, 2021, 978-2-8109-0900-1
Chapitre d'ouvrage
hal-03954209v1
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Hikikomori, une adolescence sur le seuil. Jeunes en retrait au Japon et en FranceM. Fansten; C. Figueiredo; N. Vellut; N. Pionné-Dax. Hikikomori, une adolescence en retrait, Armand Colin, pp.21-42, 2014
Chapitre d'ouvrage
hal-03707700v1
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