Philibert ANDRIAMANANTENA
Présentation
Programme de recherche intégré : De la stochasticité à la conscience auto-organisée
Titre général : Théorie et gouvernance des communs jusqu’à l’autopoïétique et neurocosmologie intégrée de la conscience Auteur : Philibert Andriamanantena Programme scientifique : AORA — Andriamanantena Operator for Risk Aggregation
- Genèse du programme : de la microfinance à la modélisation stochastique
Les premiers travaux de Philibert Andriamanantena se sont inscrits dans le champ de la microfinance et de l’analyse quantitative du risque social, à travers la modélisation des chaînes de Markov. Ces recherches ont permis d’explorer la dynamique des états économiques (inclusion, exclusion, fidélisation) et de mesurer la viabilité stationnaire des programmes de crédit à l’aide de processus probabilistes. Ce premier ensemble constitue le socle empirique du programme : comprendre comment un système social soumis à l’incertitude peut atteindre un équilibre dynamique mesurable.
Cette phase a conduit à une première découverte majeure :
les comportements collectifs obéissent à des lois de transition probabiliste comparables à celles des systèmes physiques — suggérant une unité de structure entre économie, information et énergie.
- L’émergence de l’AORA : un opérateur d’équilibre universel
De cette réflexion, à partir d'une idée de modéliser les effets de commerce par les chaînes de Markov, est né le modèle AORA (Andriamanantena Operator for Risk Aggregation), qui généralise la logique markovienne pour l’étendre à toute forme de système complexe. AORA formalise la balance entre consensus et robustesse à travers la fonction :
AORA(C,S;\lambda) = \lambda C + (1 - \lambda) S,
où $\lambda$ régule le poids de l’interaction collective $C$(logique Choquet) face à la stabilité interne $S$(logique Sugeno). Cette équation, d’apparence simple, constitue un véritable opérateur universel d’agrégation du risque et de l’incertitude. Elle offre une grille d’analyse applicable aussi bien aux comportements économiques qu’aux systèmes physiques et cognitifs.
L’AORA est rapidement devenu un cadre mathématique général : il a été mobilisé pour réécrire les équations fondamentales de la physique (Navier–Stokes, Schrödinger, Dirac, Maxwell, Einstein), explorer les propriétés analytiques de la fonction zêta de Riemann, et modéliser les équilibres de cognition dans les systèmes intelligents. À travers ces applications, AORA s’est affirmé comme un langage d’unification des lois du réel.
- L’articulation avec la théorie des communs : du collectif au vivant
En parallèle du développement du modèle AORA, Philibert Andriamanantena a ouvert un troisième axe de recherche : la théorie et gouvernance des communs. L’objectif n’était plus seulement de modéliser le risque, mais de comprendre la cohérence collective des systèmes humains et vivants. Ce corpus d’une trentaine d’articles interroge les principes de mutualisation, d’autopoïèse et de régulation partagée à l’échelle sociale et écologique.
Ces deux axes — AORA et les Communs — ont évolué en miroir, jusqu’à converger dans une même intuition :
la gouvernance des communs est l’expression sociétale d’un principe universel d’équilibre oscillatoire, le même que celui que décrit AORA sur le plan mathématique.
Ainsi, le modèle AORA est devenu le fondement opératoire d’une théorie générale du collectif, tandis que la théorie des communs en constitue le déploiement ontologique et politique. L’un structure les équilibres du réel, l’autre décrit leur incarnation dans la société.
- Vers une théorie autopoïétique et neurocosmologique intégrée
La convergence de ces deux pôles a ouvert la voie à un cadre encore plus vaste : une neurocosmologie intégrée de la conscience, où les structures de pensée, les organisations sociales et les lois physiques sont considérées comme des manifestations d’une même dynamique d’auto-cohérence. Dans cette perspective, la conscience n’est plus un phénomène isolé du vivant, mais un principe universel d’intégration reliant le micro et le macro, l’individuel et le collectif, le local et le cosmique.
AORA, en tant qu’opérateur d’équilibre oscillatoire, devient alors une clé mathématique de la conscience elle-même, traduisant les interactions entre information, énergie et sens. Ce prolongement neurocosmologique inscrit le programme AORA dans une épistémologie du réel unifié, à la fois scientifique, philosophique et ontologique.
- Synthèse : une science de l’auto-organisation du réel
Le parcours scientifique de Philibert Andriamanantena suit une trajectoire singulière :
partant du quantitatif (Markov, risque, microfinance, effets de commerce),
passant par le structural (AORA, physique, cognition),
pour culminer dans l’ontologique (Communs, conscience, autopoïèse).
L’ensemble forme un système cohérent de pensée et de modélisation que l’on peut qualifier de science de l’auto-organisation du réel. Cette science pose un principe commun à la matière, à la société et à la conscience :
tout système tend à stabiliser son incertitude par oscillation adaptative entre cohérence collective et robustesse individuelle.
Domaines de recherche
Compétences
Publications
Publications
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Utilité à la Choquet dépendante de l'état de la natureRevue Africaine de Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées, 2021, Volume 32 - 2019 - 2021, Volume 32 - 2019 - 2021, ⟨10.46298/arima.5898⟩
Article dans une revue
hal-02344256
v3
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